Ces temps ci, les updates du blog deviennent de plus en plus espacées. La faute à l'internet, à ma flemme, (à ma vie sociale), mais surtout la faute aux jeux vidéos.
Grâce aux soldes Steam, je me suis relancée dans une 3ème partie de Skyrim, j'ai acheté plein de petits jeux que je voulais tester depuis un bon moment, j'ai toujours Watch Dogs sur le feu, sans parler des Pokemon et autres Dragon's Crown (définitivement article à venir) qui tournent en tâche de fond. Et puis plus récemment, j'ai recommencé une partie de Saints Row IV sur PS3, que je n'avais pas encore beaucoup saigné finalement.
C'est d'ailleurs sur ce jeu là que je vais m'attarder aujourd'hui.

Saints Row est une licence dont on parle trop peu à mon goût, et pourtant elle frise le politiquement incorrect, donc y'a matière à ! Trop souvent comparée à GTA, la mise en parallèle est souvent au désavantage du gang en violet. Et pourtant, face au géant de Rockstar Games, les Saints n'ont pas à pâlir.

La base de chaque opus est simple : vous êtes le grand chef du gang des Saints. Le but est de gagner le respect/la crainte des bandes rivales et le contrôle du terrain au travers de diverses missions secondaires. Le jeu suit bien sur une trame principale dont vous êtes le héros et au court de laquelle vous rencontrerez bien des alliés/ennemis. Le truc sympa c'est que l'histoire des Saints se construit vraiment de jeu en jeu. Dans les débuts il était question de faire connaitre les Saints et leur apporter la suprématie dans la ville, dans le quatrième opus leur popularité est telle que vous êtes président des Etats Unis ! Et quand je dis vous, c'est bien vous, car le personnage principal est entièrement personnalisable. De son physique à ses vêtements, vous décidez de qui vous voulez être, et même de qui vous voulez être accompagné car vous pouvez également personnaliser votre gang (mes sbires à moi sont des chats géants )!
Personnellement depuis que je joue à Saints Row j'ai toujours voulu être une super héroïne, mais ils n'ont pas encore sorti les capes dans les boutiques de vêtements du jeu  (je me rattrape avec une combinaison moulante, le masque de Robin et ma propre ZePitch-mobile !).

Lors de la scène d'intro, vous vous retrouvez sur un missile nucléaire en plein vol pour le désactiver. Le tout sur "I don't want to miss a thing" d'Aerosmith en fond.
Voilà pour la présentation générale.
Dans Saints Row IV, vous êtes donc président des Etats Unis. Tout serait parfait si seulement on vous laissait ajouter une barre de pole dance de plus dans le bureau ovale, mais surtout, si vous ne vous faisiez pas attaquer par Zinyak et son armée d'alien.
En bon(ne) chef de gang tête brûlée, vous ne vous laissez évidemment pas faire, et décidez de combattre. Et même lorsque l'ennemi vous propulse dans sa propre matrice informatique afin de vous y emprisonner, c'est aidé(e) de vos alliés que vous entamez une résistance entre monde réel et prison alien.
L'avantage de combattre Zinyak sur son propre terrain c'est que vous pouvez utiliser ses propres armes à votre profit. Ainsi, le point hypra cool de ce 4ème opus c'est les super pouvoir que vous vous octroyez quand vous êtes dans la matrice ! Super vitesse, éclair glacé, tout un arsenal de capacités qui rendent l'exploration et les combats beaucoup plus intéressants. Pour pimenter ce dernier point, de nouvelles armes complètement folles font leur apparition, comme par exemple le pistolet dubstep qui fait danser vos ennemis jusqu'à ce qu'ils explosent. Efficace et terriblement fun.

Cette batte tentaculaire s'appelle le Violator. Tout est dit.
Niveau scénario, on reste dans du Saints Row tout craché à base de situation terribles tournées en complète dérision. Rien de bien nouveau dans les missions secondaires, on retrouve par exemple le chaos tank où vous devez causer un maximum de dégât autour de vous, ou encore l'arnaque à l'assurance (transformée en arnaque à la simulation pour le coup) où vous devez VOUS causer un maximum de dégât en vous jetant devant des voitures en plein carrefour.
La collection complète de véhicules à voler pour les pimper est évidemment là, à noter l'ajout hyper classe des vaisseaux aliens un brin Transformers puisqu'ils font hélico et avion de chasse en même temps.
Dans les boutiques de vêtements, pas beaucoup de changement à ma grande déception. Personnaliser de la même façon son personnage que lors de Saints Row 3 ? Meh... Il y a quelques ajouts notables évidemment, dont pas mal petits clins d’œil à d'autres licence à succès comme Star Wars ou Minecraft. Est-ce-que le costume WC était déjà présent dans le 3 ? Je ne sais plus. En tout cas vous avez l'opportunité de faire tout le jeu déguisé en WC. Vous pouvez tout à fait vous habiller en Doctor Who par exemple, mais si vous voulez être un WC, je ne juge pas. Est-ce qu'un autre jeu vous propose de faire toute votre aventure déguisé en WC ? Je ne crois pas.

Quoi qu'il en soit, Saints Row IV procure le même plaisir à jouer que ses prédécesseurs, et clairement le coup de la matrice informatique est un coup de maître qui permet de réaliser tout ce que les autres n'ont pas pu nous donner par soucis de crédibilité (enfin ...). Saints Row IV, ce sont tous les bons points des 3 premiers et du mieux. Que du bonheur donc.


Si avec ce court article vous n'avez pas compris ce que je fais sur mon canapé ma manette à la main plutôt qu'ici, clavier à la main, voilà en quelques points...

 Pourquoi je préfère jouer à Saints Row IV plutôt qu'updater mon blog :
- JE PEUX ENFIN ÊTRE UNE SUPER HEROÏNE !
- Tout dans ce jeu est awesomeness et second degrés.
- Le gameplay s'est grandement amélioré grâce aux super pouvoirs.
- L'histoire du jeu. Du lol, de l'action, des putes, du lol.
- Les missions secondaire sont toujours aussi fun.
- Je suis présidente des United States of America, j'ai des responsabilités. Vous croyez quoi ?
- On peut faire tout le jeu déguisé en WC.

 Ce qui pourrait me faire arrêter de jouer pour venir vous en parler :
- L'envie de vous en parler.
- Toujours pas de capes.
- J'attends une personnalisation du QG des Saints.
- Les missions secondaires sont répétitives.
- J'aime pas trop le violet.

Sur ce, j'y retourne ! Zinyak ne va pas se détruire tout seul !